Bilan 2016 et démarrage 2017

Moi tout est en avance vu qu'il fait largement meilleur.
Seule différence c'est que j'arrose déjà la tourbière alors que je n'ai jamais fait cela avant le mois de mai.
Bon j'ai prévu 2200L de réserve, ce qui m'assure de ne plus jamais tomber en panne même en sécheresse ou canicule.

@ Stigal: merci pour ton retour d'expérience.

Heureusement la pluie va faire son retour cette semaine donc logiquement tout va rentrer dans l'ordre.

Attendez les gars, je n'ai jamais dit que les Droseras dans leur ensemble étaient annuelles, uniquement Rotundifolia qui n'a jamais voulu pousser dans ma commune.^^

Voici mon Binata, vous conviendrez qu'il a l'air en forme :

Os court mon cou

Bah je ne comprends pas, Bart, sur mon PC l'image est droite, quand je la sélectionne et que je la charge elle reste droite, mais quand il a fini de la convertir pour l'insérer sur le forum cette connxxxx d'hébergeur d'images la fait pivoter de 90°!

Allez encore un tour, c'est toujours ce même problème... votre apn retourne les photos portrait en paysage, et votre logiciel photo suit souvent la manip.
Sauf qu'un hébergeur prend le fichier tel-quel, donc dans l'orientation de la prise de vue.

Seule solution: dans un logiciel retouche photo faire pivoter la photo dans un sens puis dans l'autre pour qu'elle revienne comme on la veut.
Enregistrer la modification et la photo sera bonne pour toujours.

Je m'en vais faire un topic pour ça car je dois l'écrire plusieurs fois par moi.

J'ai vu in situ des Drosera rontudifolia dans les Landes, bien bas dans le sud de la France, pas beaucoup plus haut que le niveau de la mer, là où il fait bien chaud.
J'ai vu également in situ des Drosera rontudifolia dans les Hautes Fagnes, au point culminant de la Belgique, là où l'on peut se les geler méchamment.

Ce n'est que mon expérience personnelle, il y a pire. Mais voilà; deux stations aux conditions climatique radicalement différentes et pourtant, on y trouve la même espèce. Je gage pourtant que ceux que je trouve par chez moi ne survivront pas chez Cédric, et inversement.

L'origine, pour une plante aussi largement distribuée, à une méchante importance dans le choix des conditions que l'on doit leur fournir. Pensez-y

Sauf que quand on a une plante qui vient de chez quelqu'un qui l'a lui-même acquise chez un autre, non seulement on perd la provenance d'origine, mais en plus on a une plante qui a connu plusieurs conditions de maintenance différentes. Alors si elle viennent juste clamser chez moi c'est vexant!

Bah, dis toi que si tu échoues à garder en vie des plantes qui, pour certains, sont "faciles", toi tu en gardes d'autres que ces mêmes personnes n'arrivent pas à maintenir en vie, ça compense niveau moral

Ne t'inquiète pas Chouks moi non plus je n'arrive pas à les garder en vie ces petites bêtes alors que par contre mon D. regia entame sa 8ième année chez moi..
Le seul que j'ai a germé l'année dernière et passé l'hiver sans que je sois au courant de son existence, heureusement pour lui d'ailleurs !

Un Regia depuis 8 ans?!?! Sacrée performance!
Quelles conditions de culture?
Des choses spécifiques à savoir?

@ Ju! et Chouks: les miens sont pour la plupart issu d'une collection qui a pour origine des collectes légales sur des chantiers de travaux forestiers.
Ils sont tous originaires des Vosges en France, donc habitué au climat très rude du nord montagnard.

Ce que dit Ju! est surement possible aussi, le climat a des influences sur les plantes et les animaux, le temps fait surement qu'elles modifient leur caractéristiques (de manière mineure) mais deviennent moins tolérantes à ce qu'elles ne rencontrent plus comme conditions

Bart, si jamais tu as une ou deux plantes à revendre, habituées à nos hivers rudes, je veux bien retenter... Je suis têtue!

Kalisti a écrit:

Un Regia depuis 8 ans?!?! Sacrée performance!
Quelles conditions de culture?
Des choses spécifiques à savoir?

Une chose à savoir c'est qu'il m'étonne par sa résistance contrairement à ce qu'on pourrait penser, il a enfin des conditions décentes depuis 2/3 ans (traduites par une troisième floraison ! ) ce qui n'a toujours pas été le cas et malgré ça je l'ai encore !
Très sensible aux coups de chaleur et sa taille est limitée par la taille du pot (en tout cas chez moi).
Pas de gel, soleil du matin et substrat classique : tourbe + sable loire + petit 'gravier'.
Concernant les arrosages, je laisse sécher entre deux.

Si tu as d'autres questions n'hésite pas !

Chez moi, les Drosera rontudifolia qui tiennent le mieux sont ceux qui poussent au pieds des Sarracenia, dehors, sous la pluie et la neige en hiver, plein cagnard en été. Ceux qui poussent en serre sont généralement envahissants durant la belle saison puis moisissent durant l'hiver.

L'arrosage par le haut (pluie), l'absence de coupelles et la taille des pots (20L min.) doivent jouer. Maintenant, si on part pour un pot de 20 L pour un Drosera rontudifolia, faut l'espace si on fait une collection de carni complète

Arrosage par le haut, c'est la seule chose que je n'ai jamais tenté! Peut-être qu'ils ont eu des hivers trop secs dans ce cas...

Ben pour ma part je penche de plus en plus vers cette technique et vais peut-être même en venir à supprimer l'eau stagnante sous les pots hors canicules. Il faut juste que je déniche un système d'arrosage efficace.

En fait pourquoi les arrosages "par le haut " sont déconseillés? Dans la nature c'est le plus souvent ainsi que les plantes sont arrosées pourtant.

Parce que la plupart des collectionneurs ne comprennent pas la nuance entre arroser finement et sortir la lance des pompiers. S'ensuit un gros trou dans la tourbe et des plantes noyées dans une boue noirâtre.

Une autre raison est une légende selon laquelle l'arrosage par le haut lessive le mucilage des Drosera, ferme les pièges des Dionaea et couche les urnes des Sarracenia mais bon, cette légende est due à la raison citée ci-dessus.

Pour toutes les autres plantes j'arrose par le haut en fait. Il n'y a que pour les dorsera de petite taille que j'évite, justement à cause du mucilage qui se retrouve rincé. Mais c'est vrai que dans la nature ça leur arrive aussi et elles ne s'en portent pas plus mal. C'est plutôt une question d'esthétique. Et comme j'abrite mes plantes pour l'hiver, et que je laisse le substrat juste humide, il se peut que les drosera n'aient pas eu assez d'eau/humidité.

Chouks a écrit:

Bart, si jamais tu as une ou deux plantes à revendre, habituées à nos hivers rudes, je veux bien retenter... Je suis têtue!

Envoi moi un mp pour me dire ce qui te tente dans les locales

Comme tous les ans, les premières sarracenias à me faire des tubes sont l'oreophila suivie des flavas.
Et la première à me faire des fleurs, c'est la flava cuprea F173MK dans la tourbière, en fait celle là me fait les fleurs tellement tôt qu'en général j'ai du mal à avoir des fleurs car les boutons se prennent des gelées

Ok les gars, merci pour vos réponses, donc l'arrosage par le haut n'est pas mauvais (à part pour l'esthétique des petits droseras), le tout est de doser.
Bon, le plus dur je suppose est de doser assez mais pas trop, car la soucoupe ne doit pas déborder, puis faut prendre le temps aussi
Question suivante: pourquoi ne faut il jamais mettre de l'eau dans une urne de sarracénia? Les miennes, celles qui sont dehors, se remplissent lorsqu'il pleut ou que j'arrose avec mon arrosoir, mais celle qui est à l'intérieur (ma femme l'adore tellement que je n'ai pas le droit de la déplacer de ma chambre), les urnes sont vides et collantes de sucre.

Il ne faut jamais mettre d'eau dans les urnes des Sarracenia parce que le poids peut en faire plier certaines.

MAIS !

Ce n'est le cas que si on arrose comme un pompier.


Si il y a quelques gouttes dans les urnes, même sur les longs tubes "fragiles", ça ne les tuera pas. Je dirais même que ça aide l'urne à maintenir un niveau de liquide suffisant pour la digestion. Après, il faut nuancer, comme toujours. Les Sarracenia à haut tubes sont généralement capables de secréter suffisamment d'enzymes que pour se passer d'eau. A contrario, les Sarracenia purpurea DOIVENT avoir de l'eau dans l'urne sous peine de devenir incapables de digérer leurs proies quelques semaines seulement après ouverture. Sachant qu'elles vivent deux ans, c'est con.

Pour simplifier l'histoire, la nature est bien faite: quand tu arroses façon pluie bien verticale, si l'urne se remplit d'eau, c'est qu'elle en a besoin. Si pas, c'est que pas (?). On laisse bien évidemment de coté la galerie des monstres informes de type lidless et autres animaux de foire dans cette explication.


Pour l'arrosage, il faut savoir que l'eau n'est jamais pure, même (surtout) si elle tombe du ciel. En remplissant la coupelle, l'eau remonte par capillarité dans la tourbe et s'évapore à la surface du substrat, abandonnant là toutes les merdes qu'elle contient. Ça finit par former une croûte blanchâtre qu'on connaît tous ou une sphaigne "brûlée". Cette accumulation de merde est une façon d'encourager haut et fort les moisissures à s'installer. L'intérêt de l'arrosage par le haut, c'est de lessiver cette crasse.

Pour procéder correctement, l'idéal est un jet de fines gouttelettes durant quelques minutes. Comme déjà dit; on éteint pas un incendie, inutile d'y aller comme un sauvage. Un peu, régulièrement. C'est là le secret. De cette manière, on entretient la surface de la tourbe, on nettoie les vieilles traces de nectar, on lessive la vieille glu et on évacue les carcasses d'insectes digérée. Si il n'y a plus du tout de glu sur tes Drosera, que tous les pièges de tes Dionaea sont fermés et que toutes tes urnes de Sarracenia sont couché, portes toi volontaire pour les pompiers, tu seras un as pour lutter contre le feu mais, pitié, abandonnes les plantes carni.

Il faut juste savoir doser !!!

Super, merci pour l'info.
Ne t'inquiète pas, je ne suis pas un pompier du tout (va voir ma galerie pour te rassurer ), et je comprend le principe de nettoyage. J'ai justement un petit vaporisateur à pompe, pas trop puissant, pour essayer ta méthode de nettoyage.
Mais au moins, maintenant je sais ce que sont ces petits machins blanchâtres qui apparaissent doucement sur la tourbe, surtout quand il fait chaud. Merci, c'est la première fois qu'on m'explique sans me dire "NAN, ON PEUT PAS GNGNGNGNGNGN!!!"