Je reviens sur ce topic pour une petite intervention qui devrait apporter des réponses.
Comme nous le disent nos ancêtres, "à la Sainte Catherine, tout bois prend racine". Cette ancestrale observation s'explique de manière relativement simple et cela vaut pour la majorité des végétaux de climat tempéré.
Lors d'un rempotage, le système racinaire est mis à rude épreuve. Dans le cas de nos carnivores, il est même souvent mis à nu. Les racines, bien belles, sont remise en contact avec le substrat au rempotage. Du moins, c'est ce que l'on croit.
Si on y regarde de plus près, lors de cette opération, une partie très importante des radicelles et autres type de poils absorbants microscopiques sont abîmés voir arrachés. Ne restent que les belles grosses racines charnues que l'on croit intacts mais qui ne sont plus au final que de vulgaires tuyaux qui doivent s'activer à recréer tout le système d'absorption de l'eau et des minéraux.
On oublie également que, si collant soit-il en apparence, le substrat n'est pas parfaitement en contact avec les racines. De nombreux interstices doivent être comblés au niveau microscopique.
Ces deux phénomènes couplés expliquent à eux seul 80% des échecs de rempotages printaniers tardifs voir estivaux. Il faut des semaines voir des mois pour le substrat et radicelles se remettent parfaitement en contact et permettent à la plante d'absorber son comptant d'eau et de nutriments. En attendant, c'est la carence. En hiver, rien de grave, la plante est au repos. En période végétative, c'est plus inquiétant.
Pour nos carni, c'est moins tracassant que pour une haie de hêtre, par exemple. Le substrat détrempé et la faible exigence en nutriments de nos plantes réduise l'impact du phénomène mais ne le supprime pas. Autant en tenir compte et donner toutes leurs chances à nos carnis.
Bref, pour moi, une règle idéale: Novembre !
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Ju!