Bonsoir à tous,
Je sais qu'il existe plusieurs sujets qui en parlent, mais je pense qu'il serait intéressant pour les nouveaux venus, de répertorier dans un unique dossier, toutes les méthodes existantes, ayant fait leurs preuves, de cultiver la sphaigne vivante, un dossier qui pourrait être épinglé d'ailleurs et qui se voudra le plus complet possible. Vous me direz ce que vous en pensez.
Si j'en oublie, n'hésitez pas à enrichir le sujet, avec des photos pourquoi pas.
- La culture sur tourbe blonde 100%
- La culture sur substrat carni (70% tourbe // 30% perlite)
- La culture sur sphaigne morte (en bac ou en bouteille)
- La culture sur elle même
- La culture immergée
1) La culture sur 100% tourbe blondeTrès facile, il faut disposer dans un bac ou le contenant de votre choix, un lit de tourbe que vous noyez d'eau de pluie (eau déminéralisée ou osmosée feront également l'affaire), saupoudrez votre sphaigne hachée dessus, mélangez et noyez d'eau. Puis laissez faire le temps.
C'est un avantage de cultiver ainsi la sphaigne si vos plantes carnivores vivent en tourbière, elle n'aura pas à se réadapter à un autre environnement.
L'inconvénient principal est que de procéder ainsi, la sphaigne se gorgera petit à petit du tanin contenu dans la tourbe et deviendra noire, adieu la belle sphaigne verte. Beaucoup pense que ce noircissement est dû à une exposition prolongée au soleil, hé bien non. Humidifiez la sphaigne pour la faire reverdir.
2) La culture sur substrat carniLa manière de procéder est presque identique à la précédente. Mais là, la pousse sera plus lente car vous ne pouvez pas noyer toutes les plantes carnivores. La sphaigne vivante aura donc moins d'eau.
3) La culture sur sphaigne morteC'est une technique que j'ai débuté il y a peu, ma dionée étant rempotée dans 100% sphaigne morte. J'ai pu y ajouter quelques têtes de vivantes, que j'arrose chaque jour. Tout comme la culture sur substrat carni, la pousse semble plus lente.
L'avantage de la cultiver sur de la sphaigne morte, c'est que la vivante ne se gorge pas du tanin de la tourbe et donc reste belle.
je ne lui vois pas d'inconvénient à part la lenteur de pousse.
4) La culture sur elle mêmeC'est une technique que j'expérimente également en bouteille. Dans une bouteille d'eau vide, j'y ai placé 2 têtes de sphaignes vivantes imbibées d'eau de pluie, j'y ai ajouté un peu d'eau de pluie, puis j'ai refermé la bouteille. Au fil du temps, l'hydrométrie et l'hygrométrie monteront d'elles même. En 4 jours, je constate déjà de minuscules radicelles sur les racines, les têtes se développent lentement, il faudra être patient.
L'avantage d'une telle méthode reste la possibilité de déplacer la (les) bouteilles contrairement à un bac de tourbe, c'est bien moins lourd qui plus est.
L'inconvénient majeur, semble t-il, c'est qu'à procéder ainsi, la sphaigne s'effiloche, ne s'épaissit pas.
(Désolé mais le rendu macro photo n'est vraiment pas de bonne qualité au travers d'une bouteille plastique.)
5) La culture immergéeEncore une technique que j'essaie, je n'ai pas vu de réponses à ce sujet sur le forum (ou j'ai mal lu).
J'ai placé une dizaine de têtes vivantes dans un petit récipient d'eau de pluie, complètement immergées. A confirmer, mais c'est celle ci qui semble obtenir les meilleurs résultats. En 4 jours, j'ai de minuscules radicelles sur les racines et les têtes se développent plus rapidement. Il me parait que c'est la plus florissante de toutes.
L'avantage c'est que la sphaigne ne manquera pas d'eau. Dans un petit récipient c'est aisément déplaçable.
Je ne vois pas d'inconvénient.
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Voilà pour moi. Je n'ai pu parler réellement que des cultures que j'utilise (3/4/5). N'hésitez surtout pas à donner votre avis.
Pensez à l'épingler.